Immobilier 2025 : les ventes repartent à la hausse, +11 % de transactions sur un an

Par Baptiste BIALEK le 11 décembre 2025 à 19:45

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Immobilier 2025 : les ventes repartent à la hausse, +11% de transactions sur un an

Les ventes de logements anciens repartent enfin à la hausse en 2025, avec un bond notable qui redonne de l’espoir à un marché longtemps en difficulté.

Pourquoi les ventes de logements anciens repartent en 2025

L’impact de la baisse des taux d’emprunt

La reprise du marché doit beaucoup à la baisse des taux, qui a permis à davantage d’acheteurs de revenir. Après deux années de ralentissement, cet assouplissement a débloqué de nombreux projets.

Pour les ménages, l’accès au crédit redevient plus prévisible. Les banques assouplissent légèrement leurs conditions, ce qui relance les demandes et fluidifie les dossiers en attente.

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L’amélioration du budget immobilier joue aussi un rôle. Les simulations de prêt deviennent plus favorables, ce qui réactive une partie de la demande jusque-là bloquée.

Le rôle de l’épargne et du niveau de salaire

Les Français disposent encore d’un niveau d’épargne élevé, accumulé ces dernières années. Cet apport améliore la capacité d’achat et sécurise les financements.

L’évolution des salaires participe également au mouvement. Une hausse modérée mais régulière améliore le reste à vivre des ménages.

Ce contexte crée une dynamique plus positive, avec un marché qui retrouve un équilibre attendu depuis longtemps.

Les zones où le marché repart le plus fort en France

Les départements affichant les plus fortes hausses de ventes

La reprise n’est pas homogène. Certaines zones se distinguent nettement, notamment la Gironde, qui enregistre une hausse de 18 % des transactions. La Haute-Garonne suit de près avec +17%, portée par une demande soutenue.

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Le Rhône et la Seine-et-Marne affichent également +16 %, confirmant l’intérêt pour les métropoles et les secteurs périurbains bien reliés. Ces territoires retrouvent un rythme proche de celui d’avant crise.

À l’inverse, quelques départements restent stables. La Creuse, la Martinique ou la Guyane affichent une progression très faible, signe d’un marché encore prudent.

Paris, métropoles et villes abordables

Les prix poursuivent leur hausse dans les grandes villes. Paris reste la capitale la plus chère, autour de 9 570 €/m². D’autres métropoles comme Nice ou Lyon conservent un niveau élevé, malgré un ajustement récent.

Bordeaux et Lille évoluent autour de 4 000 €/m². Ces marchés restent attractifs grâce à une offre diversifiée et une demande stable.

À l’opposé, des villes comme Saint-Étienne ou Le Havre demeurent accessibles. Leur prix inférieur à 2 000 €/m² attire de nouveaux acheteurs en quête de solutions plus abordables.

Ce que cette reprise change pour les acheteurs et vendeurs

Un marché plus fluide avec un temps de détention qui baisse

Après plusieurs années d’allongement, la durée de détention moyenne recule. Les propriétaires gardent leur bien environ 12 ans et 5 mois, signe d’un marché plus dynamique.

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Cette fluidité facilite les parcours résidentiels. Les projets de revente se concrétisent plus vite et les acheteurs trouvent davantage d’opportunités.

Pour les vendeurs, la période d’attente se réduit. Les délais reviennent à des niveaux plus cohérents avec une demande en reprise.

Un véritable retournement en 2026 ?

La hausse des ventes reste encourageante, mais les professionnels se montrent prudents. L’amélioration dépendra de la stabilité des taux et de la confiance des ménages.

Le niveau des prix sera également déterminant. Une progression trop rapide pourrait freiner la dynamique observée depuis le début de l’année.

Pour l’heure, les indicateurs restent positifs. Le marché pourrait continuer à se renforcer si les conditions financières restent favorables.