Le changement climatique est une réalité qui devrait peser sur l’immobilier, que ce soit dans le nord ou dans le sud de la France. Les températures montent, les précipitations évoluent mais les futurs propriétaires semblent peu préoccupés par la viabilité de leurs investissements. Prenons l’exemple du Finistère et d’une ville comme Lyon pour comprendre les enjeux dans le secteur immobilier. Au sommaire :
Pourquoi le marché immobilier dans le Finistère a le vent en poupe ?
À l’instar du reste du pays, l’accession à la propriété dans le Finistère est devenue un réel problème sociétal, bien au-delà de l’immobilier. Les constats sont les mêmes : les taux d’intérêt plus élevés, les réticences des banques, les diagnostics de performance énergétique (DPE) et les coûts de construction rendent l’achat de biens immobiliers difficile, en particulier pour les jeunes et les primo-accédants. Les acheteurs, provenant aussi bien d’autres départements de la Bretagne que d’autres régions françaises, convergent vers cette destination attractive, créant une dynamique sur le marché. Les prix immobiliers dans le Finistère varient en fonction des zones géographiques (voir notre article sur le marché immobilier en Bretagne). Les biens au centre de la région sont plus abordables, avec un prix médian de 1 310 €/m2 pour les appartements anciens et de 106 000 € pour les maisons [source : nouvelobs.com]. Néanmoins, ailleurs sur le littoral, les prix restent élevés, exacerbant les difficultés des acheteurs confrontés aux banques exigeantes et aux biens nécessitant des travaux. Certains secteurs en Finistère continuent d’attirer les investisseurs. Les quartiers prisés de Quimper, en particulier le centre et Kerfeunteun, affichent une hausse des prix, notamment pour les appartements anciens. Sur le littoral, des destinations comme l’Ile-Tudy, Loctudy et Concarneau connaissent une popularité croissante. Alors d’où vient cette résilience du marché immobilier breton et à fortiori finistérien ? La réponse semble se trouver dans le fait que plus les températures augmentent, plus le Finistère devient attrayant. Ce n’est une surprise pour personne que de parler de la hausse des températures et que le changement climatique est un fait !
L’impact du changement climatique sur l’immobilier
Si on prend l’exemple de Lyon et sa Métropole, le changement climatique a déjà des effets visibles avec des étés de plus en plus chauds et des prévisions alarmantes pour l’avenir [source : leprogres.fr]. Ainsi, les futurs propriétaires sont en droit de se demander si leurs investissements seront viables à long terme, et de plus en plus de ressources en ligne, y compris celles fournies par Météo France et le ministère de la transition écologique, jouent un rôle clé en fournissant des données utiles pour évaluer la viabilité des investissements immobiliers. Or, il n’en est rien : les différents acteurs de l’immobilier semblent peu s’intéresser à cette problématique pourtant majeur !Les prévisions climatiques pour Lyon sont donc des sources d’inquiétudes, avec une augmentation attendue des températures moyennes, des vagues de chaleur plus fréquentes et des risques de canicule récurrents. La comparaison avec d’autres régions comme Paris ou la Bretagne met en lumière l’ampleur du futur « désastre ». Même en s’éloignant de l’hypercentre, les chiffres restent préoccupants, affectant également les jours de précipitations et les risques naturels.
En bref
En dépit de la crise immobilière actuelle, le marché immobilier du Finistère demeure attractif pour une clientèle variée. Les prix contrastés, la stabilité du marché malgré la baisse des transactions et l’attrait de certains secteurs en font une destination immobilière à surveiller. Enfin, qu’on le veuille ou non, le changement climatique est un élément majeur à prendre en compte pour l’immobilier, que ce soit à Lyon ou dans d’autres villes du sud de la France.
