DPE 2026 change la donne : le nouveau calcul de l’électricité peut reclasser votre logement et doper sa valeur, sans travaux. Voici ce que vous devez anticiper pour vendre, louer ou investir avant l’entrée en vigueur.
Un changement majeur dans le calcul du DPE 2026
Pourquoi la réforme du DPE était attendue
Le Diagnostic de Performance Énergétique, ou DPE, influence directement la valeur d’un logement. Jusqu’à présent, de nombreux biens chauffés à l’électricité étaient jugés trop énergivores, car leur consommation était surestimée. Cette situation pénalisait injustement des propriétaires pourtant équipés d’appareils modernes.
Le gouvernement a donc décidé de revoir la méthode de calcul. L’objectif est clair : mieux refléter la réalité des consommations grâce à une prise en compte plus juste de la production d’électricité décarbonée en France.
Le nouveau coefficient, passant de 2,3 à 1,9, représente un tournant majeur pour le parc immobilier français. Il permettra de corriger des milliers de notes erronées et de redonner confiance aux acheteurs et investisseurs.
Comment le nouveau coefficient électrique change la donne
Cette modification technique aura des effets concrets. Environ 850 000 logements actuellement classés F ou G pourraient remonter d’une ou deux lettres sur l’échelle énergétique. Concrètement, un appartement classé G pourrait devenir E, voire D, sans qu’aucun chantier ne soit nécessaire.
Cette revalorisation automatique est une aubaine pour les propriétaires. Elle améliore l’image de leur bien, facilite la mise en vente ou la location, et peut effacer une décote pouvant atteindre jusqu’à 20 % sur le prix initial. En d’autres termes, la réforme transforme la contrainte écologique en opportunité financière.
Les grands gagnants de la réforme énergétique
Quels logements verront leur note s’améliorer
Les principaux bénéficiaires de la réforme sont les logements chauffés à l’électricité, souvent pénalisés par l’ancien calcul. Studios, petits appartements urbains et maisons individuelles modernes sont parmi les plus avantagés. Grâce au nouveau coefficient, leur classement énergétique sera réévalué de manière plus réaliste.
Les biens situés dans les grandes métropoles comme Paris, Lyon ou Toulouse, où le chauffage électrique reste courant, verront particulièrement leur note s’améliorer. Cela concerne des immeubles récents, bien isolés, mais aussi des logements anciens rénovés, jusque-là classés à tort parmi les “passoires thermiques”.
À l’échelle nationale, près d’un million de propriétaires pourraient ainsi voir la valeur de leur bien augmenter sans engager le moindre euro de travaux. Une véritable revanche pour ceux qui n’avaient pas les moyens de financer une rénovation énergétique.
Impact sur les prix et les ventes immobilières
Cette correction va logiquement influencer le marché immobilier. Les acheteurs s’intéresseront davantage aux logements bien notés, tandis que les vendeurs verront leurs marges de négociation se réduire. Dans certains secteurs, la hausse des prix pourrait atteindre jusqu’à 10 % pour les biens réévalués.
Cette évolution bénéficiera aussi aux investisseurs locatifs, qui pourront relouer plus facilement des biens jusque-là menacés d’interdiction. La réforme du DPE 2026 s’annonce donc comme un levier de relance du marché, en redonnant confiance à des milliers de propriétaires et acquéreurs.
Une opportunité à saisir pour propriétaires et investisseurs
Comment préparer son dossier avant 2026
Les propriétaires concernés ont tout intérêt à anticiper la mise à jour de leur DPE. Il est conseillé de faire réaliser un nouveau diagnostic dès la publication officielle des nouvelles règles. Ce document permettra de justifier la nouvelle performance énergétique du logement et d’ajuster son prix de vente ou de location en conséquence.
Pour ceux qui envisagent de vendre, mieux vaut disposer d’un dossier complet incluant le futur DPE, afin d’attirer davantage d’acheteurs et de renforcer la crédibilité de l’annonce. Les agences immobilières s’attendent déjà à une forte demande de réévaluations au premier semestre 2026.
Les bailleurs, eux, pourront profiter de cette amélioration pour maintenir leur bien sur le marché locatif, sans craindre les restrictions liées aux “passoires thermiques”. C’est aussi l’occasion de revoir les loyers à la hausse, tout en respectant les encadrements légaux.
Les précautions avant la revente ou la location
Même si la réforme du DPE est favorable, elle ne dispense pas de prudence. Il est essentiel de vérifier la conformité du logement (isolation, ventilation, équipements électriques) avant toute transaction. Une note améliorée ne garantit pas une consommation réelle plus faible.
Enfin, les investisseurs doivent rester vigilants aux effets de marché : une hausse rapide des prix pourrait provoquer un rééquilibrage après 2026. L’idéal reste de privilégier les biens bien situés, performants et confortables, pour sécuriser la rentabilité sur le long terme.