Rennes avait déjà la cote auprès des Français avant la crise sanitaire. Depuis le déconfinement, la capitale bretonne connaît un retour de dynamisme du marché immobilier, d’autant que la ligne à grande vitesse la met à une heure trente de Paris et à peine plus de 4 heures de Bruxelles. Le développement d’une deuxième ligne de métro depuis l’aéroport va booster encore l’immobilier à Rennes. L’afflux de nouveaux acquéreurs contribue à augmenter les prix.
Rennes, l’une des villes les plus cotées depuis le déconfinement
Le déconfinement a généré une demande accrue de maisons avec espaces extérieurs, à Rennes comme ailleurs. La tension sur le marché immobilier rennais a augmenté de 125 % depuis la fin du confinement. Un bien immobilier à Rennes peut s’envoler en quelques jours, au prix du marché. Si le centre et le triangle d’or bénéficient d’une forte attractivité, la demande n’en est pas moins générale, se répartissant sur tous les quartiers, à la location comme à l’achat et quel que soit le type de bien. L’arrivée, post-déconfinement, d’une demande d’acquéreurs en provenance de Paris et de la région Ile-de-France, grâce à la proximité ferroviaire, risque de saturer le marché et de faire augmenter les prix. En comparaison du marché immobilier parisien, à plus de 10 000 euros le mètre carré, les prix des biens immobiliers à Rennes sont dérisoires (environ le tiers). Les franciliens peuvent s’offrir à Rennes des biens beaucoup plus grand que chez eux pour des montants équivalents. Le développement du télétravail et des auto-entreprises devrait renforcer cette demande de logements plus spacieux avec un extérieur dans la ville de Rennes et ses environs proches. Trouver un logement à Rennes pourrait s’avérer difficile dans les mois à venir pour les primo-acquéreurs, qui devront se contenter d’un bien immobilier en périphérie de Rennes. Sachez que plusieurs promoteurs immobiliers proposent actuellement des biens neufs dans Rennes, comme REALITES ou encore Bouygues Immobilier.
La hausse prix de l’immobilier rennais en filigrane
Les prix de l’immobilier à Rennes se rapprochent des prix de Montpellier et Strasbourg pour ce qui est des appartements, à 3 570 euros le mètre carré, et de ceux de Toulouse pour ce qui est des maisons, à 3 704 euros le mètre carré. Depuis le déconfinement, l’évolution moyenne des prix du mètre carré à Rennes est de 7 %. La ville de Rennes est la métropole où, selon le baromètre SeLoger publié en août 2020, les prix ont le plus augmenté :
- 9,9 % pour les appartements,
- 15,5 % pour les maisons.
Côté loyers, les prix ont augmenté aussi, comme dans toutes les grandes villes, amenant le loyer moyen des appartements nus à 633 euros et le loyer moyen du mètre carré à 14,40 euros le mètre carré. Louer un appartement nu 1 pièce coûte 19,20 euros du mètre carré en moyenne, et 23,90 euros en meublé. Il en coûte 739 euros par mois en moyenne pour louer un appartement nu 3 pièces. Parallèlement à l’augmentation des prix, le délai de disponibilité des biens immobiliers a fondu. Les biens se négocient en quelques jours, parfois même en quelques heures. Les biens les plus difficiles à repérer sont les très grandes surfaces, tandis que les 3 et 4 pièces se négocient encore au prix du marché.
Investir dans l’immobilier à Rennes
Dans le centre rennais, une maison peut se négocier à près de 6 000 euros le mètre carré. En moyenne, il faut compter 500 000 euros, pour un bien de 100 mètres carrés, mais cela peut aller à plus de 800 000 euros pour une maison de 140 mètres carrés. A contrario, les appartements en centre-ville, dans les édifices des années 60, peuvent encore se négocier à 3 000 euros le mètre carré. Pour un investissement immobilier à Rennes, les immeubles résidentiels de Patton et de Beaulieu, situés à proximité de la future nouvelle ligne de métro, partent vite, tout comme ceux qui sont à proximité du pôle Atalante. Un 3 pièces – garage dans un immeuble récent peut s’acquérir à moins de 2 800 euros le mètre carré et pourra se louer environ 650 euros.