Prix de l’immobilier : hormis Lille et Aix-en-Provence les Hauts-de-France et la Côte d’Azur en berne

Par Nicolas Augé le 17 avril 2019 à 21:30
Mis à jour le 13 mai 2024 à 12:14

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Si les prix de l’immobilier connaissent une hausse en 2019 dans plusieurs villes des Hauts-de-France, il se relèvent d’une chute importante depuis les 10 dernières années. Globalement, la remontée des prix ne permet pas d’atteindre le niveau d’avant-crise.

Concentration des hausses dans la métropole lilloise

Les prix sont à la baisse depuis 10 ans dans toute la région, et notamment dans les capitales départementales : Amiens, Beauvais, Laon et même Lille pour ce qui concerne les ventes de maisons. Malgré tout, c’est bien la métropole de Lille qui concentre les hausses de 2019, notamment sur les appartements. Quelques villes autour de la métropole lilloise s’en sortent bien aussi : Lambersart, La Madeleine, Villeneuve-d’Ascq et dans le Pévèle-Mélantois.

En dehors de la métropole lilloise, des stations balnéaires s’en sortent bien, sur la Côte d’Opale (Berck, Le Touquet). Même chose près de Paris, du côté de Senlis et de Chantilly, deux villes qui bénéficient du trafic aéroportuaire parisien. Dans le reste de la région des Hauts-de-France, et notamment à l’ouest, dans l’ancienne Picardie, les prix de l’immobilier ont violemment chuté (- 27 % à Beauvais) en 10 ans.

En région PACA, les métropoles sont à la traîne

Si Aix-en-Provence a vu ses prix immobiliers monter dans les 10 dernières années, la plupart des capitales départementales ont subi une baisse sur la même période.

A l’exception de Nice sur les appartements, toutes les capitales départementales voient leurs prix de l’immobilier chuter :

  • Marseille – 13 %,
  • Toulon – 18 %,
  • Gap – 8 %,
  • Avignon – 5 %.

Si on constate une légère reprise à Marseille, ce n’est que très récemment. La capitale régionale est loin d’avoir le succès des métropoles bordelaise et lyonnaise et le marché immobilier a du mal à se relever.

Les villes de la Côte d’Azur ne sont pas épargnées

La Côte d’Azur n’attire plus depuis une dizaine d’années et l’immobilier de luxe n’a plus la cote. Les maisons ne se vendent plus :

  • Nice -17 %,
  • Cannes – 46 %,
  • Antibes – 50 %.

Globalement, la région PACA, a quelques exceptions près, voit son marché de l’immobilier aussi peu dynamique que celui des Hauts-de-France depuis le début des années 2000.