Quartus, en collaboration avec Alexandre Chemetoff & Associés et l’architecte nantais Christophe Theilmann, a fait sensation à Nantes avec l’îlot Bergeron, un projet mixte sur l’île de Nantes. Cette création a conquis le jury lors de la 20e édition des Pyramides d’argent, remportant le Grand prix régional et le Prix de l’immobilier d’entreprise. Découvrez comment ce projet innovant marie l’histoire industrielle du site avec des visions contemporaines, créant ainsi un véritable chef-d’oeuvre architectural. Mais, est-ce suffisant pour relancer le marché immobilier nantais ?Au sommaire :
La distinction de l’îlot Bergeron
L’îlot Bergeron, conçu par Alexandre Chemetoff & Associés en partenariat avec Christophe Theilmann, est le grand lauréat de la 20e cérémonie des Pyramides d’argent des Pays de la Loire [source : lemoniteur.fr]. Ce projet mixte de 12 000 m2, 39 logements et 7 800 m² de bureaux (siège régional de Doctolib), réparti sur quatre bâtiments, a marqué les esprits du jury. Il a décroché le Grand prix régional et le Prix de l’immobilier d’entreprise, une reconnaissance pour son architecture novatrice et son impact sur le paysage urbain de Nantes.
L’architecture inspirée et innovante
L’îlot Bergeron, situé sur les anciennes halles Alstom de Nantes, se distingue par son architecture unique. Il rend hommage à l’histoire industrielle du site tout en incorporant des éléments contemporains. Le projet intègre des cours jardinées, des arbres variés, des façades et des balcons en bois, ainsi que des bâtiments de bureaux équipés de dalles béton actives pour le chauffage et le refroidissement. Cette approche crée un environnement harmonieux et écologique, redéfinissant le concept d’espace de vie. Dernier point : L’îlot Bergeron, situé boulevard Léon-Bureau, en face des nefs des Machines de l’île, sera livré en 2025.
Focus sur les acteurs clés
Les principaux acteurs de l’îlot Bergeron, dont Alexandre Chemetoff et Christophe Theilmann, les deux architectes du projet, et le président de Quartus, Emmanuel Launiau, partagent leur vision. Ils mettent en lumière l’importance de l’architecture de qualité, de l’environnement, et du confort des espaces de vie et de travail. L’îlot Bergeron incarne la manière dont l’architecture contemporaine peut s’harmoniser avec le patrimoine historique pour créer un cadre de vie exceptionnel.
Redéfinition de l’urbanisme à Nantes
L’îlot Bergeron représente bien plus qu’un projet immobilier ; il symbolise la transformation urbaine de Nantes. Cette reconnaissance architectural rappelle l’importance de l’exigence architecturale et environnementale dans la construction d’une ville moderne. Il témoigne de l’attention portée au bien-être des résidents et des professionnels dans un monde en constante évolution.
Des réductions de prix significatives
L’îlot Bergeron a fait parler de lui non seulement pour ses récompenses, mais aussi pour les ajustements de prix effectués pour stimuler les ventes [source : ouest-france.fr]. À son lancement, des T5 étaient proposés à plus d’un million d’euros. Le marché immobilier nantais n’étant pas dans une situation propice à de tels prix, l’un de ces biens a vu son prix baisser, trouvant ainsi un acheteur. L’autre, initialement affiché à 1 035 900 €, a été réduit à 904 000 €. Cette réduction de 131 900 € montre la volonté des promoteurs de s’adapter aux réalités du marché.
L’appel du CINA
Alors que les promoteurs font des promotions importantes pour attirer les acheteurs, le Club Immobilier Nantes Atlantique (CINA) réclame des Assises de l’immobilier en urgence. Cette situation soulève des questions sur la santé du marché immobilier et les problématiques auxquels les acteurs de l’immobilier doivent faire face.
Un triomphe architectural ?
Il semblerait que l’îlot Bergeron soit bien plus qu’un projet immobilier ; d’aucuns diront que c’est un chef-d’œuvre architectural qui unit le passé et l’avenir de Nantes. Mais, cela a un coût, au sens propre. Quid des primo-accédants ou des ménages plus modestes ? Le CINA semble d’ailleurs préoccupé par rapport à cette situation. En outre, nous voyons bien qu’à peine commercialisés, les biens ne peuvent pas être vendus à hauteur de ce qui était prévu initialement. Alors, la question qui semble s’imposer d’elle-même est : « est-ce que le jeu en vaut la chandelle ? ». En d’autres termes, ne serait-il pas plus judicieux d’investir dans appartements moins clinquants mais plus à la portée de tous ?
