Alerte immobilière : la bataille contre les faux avis à Nîmes

Par Micheal Moulis le 03 juillet 2024 à 08:00

... lectures - Temps de lecture : 2 min

Alerte immobilière : la bataille contre les faux avis à Nîmes

Les agences immobilières de Nîmes telles que Imonah, Atrium Immobilier et Tourdiat Immobilier sont confrontées à une attaque numérique particulière : des faux avis Google. Cet article se penche sur cette problématique en analysant les faits relatés par les professionnels touchés.

Le phénomène des faux avis : une menace grandissante

Les faux avis en ligne ne sont pas un phénomène nouveau, mais leur impact n’en est pas moins dévastateur pour les entreprises ciblées, en particulier dans le secteur immobilier où la réputation est essentielle.

Des comptes fraîchement créés pour poster des avis malveillants

Une caractéristique commune aux faux avis postés contre les agences nîmoises est l’utilisation de comptes nouvellement créés.

Voir aussi  Étudiants, réduisez votre loyer avec mobili-jeune : découvrez comment !

Ces derniers publient leurs premiers avis directement sur les pages des agences visées, ce qui soulève des doutes quant à leur authenticité.

https://twitter.com/bfmpatrimoine/status/1807768661177839883

Des contenus visant spécifiquement à nuire

Les avis fictifs contiennent souvent des critiques sévères et injustifiées. Parmi les exemples notables :

  • « Je me suis plus senti face à des vendeurs avides de commissions qu’à des agents immobiliers capables de m’informer et de me guider. »
  • « Ne répond jamais aux appels téléphoniques mais n’hésite pas à envoyer des frais supplémentaires par email. »
  • « Agence agressive avec peu de dialogue entre les différentes parties. »
  • « J’avais l’impression que l’agence essayait de me cacher des informations importantes sur les biens visités. »

L’impact sur les agences immobilières concernées

Ces avis mensongers portent atteinte à la réputation des agences et peuvent influencer négativement les décisions des clients potentiels.

Baisse instantanée des notes

Un tel exemple est celui de l’agence Imonah, dont la note a chuté à 4,5 étoiles après seulement quatre faux avis.

Voir aussi  Guide pratique : réussir sa vente immobilière avec le crédit vendeur

Cette diminution peut considérablement affecter la perception des consommateurs et, par conséquent, le volume d’affaires de l’agence.

Défi de suppression des commentaires

S’il est possible de demander à Google de supprimer les avis frauduleux, la procédure est souvent longue et complexe.

Les agences doivent mobiliser leur communauté pour signaler en masse ces avis, espérant ainsi que Google y prête attention.

https://twitter.com/ConseilAtrium/status/1803326866855542911

Les mesures prises pour contrer cette menace

Face à cette adversité, les agences nîmoises s’organisent pour protéger leur réputation et rétablir la confiance auprès de leur clientèle.

Mobilisation de la communauté locale

Les agences ont appelé à l’aide leur communauté locale afin de signaler les faux avis à Google.

Ce soutien collectif est crucial pour accélérer la suppression de ces commentaires nuisibles.

Dépôt de plainte auprès des autorités

En outre, les agences comme Imonah envisagent de déposer une plainte officielle pour diffamation et concurrence déloyale, espérant ainsi obtenir justice et mettre fin à ces attaques.

Voir aussi  Les nouvelles règles de l'impôt sur la fortune immobilière en 2024 !

Réponses publiques aux avis

Pour contrer l’effet immédiat des faux avis, certaines agences optent pour une réponse publique détaillant pourquoi elles pensent que ces avis sont falsifiés, contribuant ainsi à informer les autres utilisateurs et à maintenir une certaine transparence.

Les faux avis Google représentent une véritable menace pour les entreprises, en particulier dans des secteurs compétitifs comme l’immobilier.

Les agences de Nîmes ne comptent pas baisser les bras face à ces attaques et prennent diverses mesures pour défendre leur réputation et continuer à offrir un service transparent et de qualité à leurs clients.

Sources