Italie : la désillusion derrière le mythe des maisons à 1 euro révélée

Par Baptiste BIALEK le 23 septembre 2025 à 06:45
Mis à jour le 23 septembre 2025 à 06:46

... lectures - Temps de lecture : 2 min

Italie : la désillusion derrière le mythe des maisons à 1 euro révélée

Acheter une maison en Italie pour seulement 1 euro fait rêver de nombreux candidats. Mais derrière cette promesse séduisante, les conditions cachées refroidissent vite les plus motivés.

Le rêve des maisons à 1 euro en Italie

Un projet pour sauver les villages désertés

Face à la désertification, plusieurs communes italiennes ont lancé un programme de vente symbolique. Leur objectif : attirer de nouveaux habitants et redonner vie à des villages en déclin.

Ces maisons à 1 euro concernent surtout des bâtisses anciennes, souvent laissées à l’abandon. Pour les municipalités, c’est une façon de préserver le patrimoine et de relancer l’activité locale.

Voir aussi  Acheter en Espagne pour moins de 50 000 € : le rêve accessible aux Français

Des conditions plus strictes qu’il n’y paraît

Si le prix d’achat semble dérisoire, les contrats incluent des obligations précises. Les acheteurs doivent généralement s’engager à rénover dans un délai limité, parfois trois ans seulement.

D’autres clauses imposent de résider au moins une partie de l’année sur place, voire de créer une activité économique. Ces conditions transforment l’offre en un projet exigeant et coûteux.

Sans connaissance de la langue ou de l’administration locale, beaucoup de candidats découvrent trop tard que la démarche est complexe. Résultat : nombreux sont ceux qui préfèrent abandonner.

Pourquoi certains renoncent malgré l’offre symbolique

Des rénovations très coûteuses

Derrière l’euro symbolique se cache souvent une facture élevée. Ces maisons anciennes nécessitent des travaux lourds : toiture, structure, électricité, plomberie.

Le coût réel atteint rapidement plusieurs dizaines, voire centaines de milliers d’euros. Pour un couple ou une famille, l’investissement dépasse largement le budget prévu.

Des obligations légales et administratives lourdes

Chaque commune fixe ses propres règles, inscrites dans des contrats détaillés. Les candidats doivent respecter les délais de rénovation et obtenir de multiples autorisations.

Voir aussi  Refus d’entrée : l’histoire d’un vendeur atypique et ses exigences

La barrière de la langue complique encore les démarches. Les documents étant uniquement en italien, la moindre erreur peut entraîner des pénalités ou l’annulation du projet.

Ces contraintes découragent de nombreux acheteurs, qui préfèrent chercher une alternative plus simple et sécurisée.

L’alternative choisie par un couple étranger

Une ferme habitable à petit prix

Plutôt que de risquer une mauvaise surprise, un couple a opté pour une solution plus réaliste. Ils ont acheté une ferme de 290 m² avec terrain pour 29 000 euros.

Le logement était presque prêt à vivre, permettant une installation immédiate sans attendre d’importantes rénovations. Un choix pragmatique qui leur a évité de lourdes dépenses imprévues.

Un village vivant et accueillant

Leur nouveau village n’était pas un décor figé. Avec ses commerces, écoles et festivals, la commune offrait une véritable vie locale.

Les habitants ont réservé un accueil chaleureux aux nouveaux arrivants. Entre produits du jardin partagés et entraide, le couple a trouvé une communauté dynamique.

Voir aussi  Immobilier alpin : trouvez votre propriété idéale dans les alpes et pyrénées

Pour sécuriser leur achat, ils ont fait appel à un avocat local. Cette dépense supplémentaire a garanti la légalité de la transaction et réduit les risques liés à la langue.

Convaincus d’avoir fait le bon choix, ils estiment que cette alternative reste bien plus sûre qu’une maison à 1 euro.