Le nouveau DPE 2026 va changer la donne pour des centaines de milliers de logements en France, notamment ceux chauffés à l’électricité. Une réforme technique, mais surtout une bonne nouvelle pour de nombreux propriétaires injustement pénalisés jusqu’ici.
Pourquoi le DPE change en 2026
Une réforme pour plus d’équité énergétique
Depuis 2018, le Diagnostic de Performance Énergétique classe les logements selon leur consommation et leurs émissions. Problème : les logements chauffés à l’électricité ont longtemps été désavantagés, car le calcul reposait sur un coefficient obsolète. Résultat, des studios bien isolés étaient étiquetés F ou G, comme de véritables passoires thermiques.
Le gouvernement a donc décidé de revoir le calcul pour rétablir une forme d’équité. Ce changement vise à refléter plus justement la réalité du mix énergétique français, largement décarboné grâce au nucléaire et aux énergies renouvelables.
Un calcul enfin adapté à l’électricité décarbonée
Concrètement, le fameux facteur de conversion de l’électricité passe de 2,3 à 1,9. Cela signifie qu’à partir de 2026, le DPE prendra mieux en compte la faible empreinte carbone de l’électricité produite en France. Cette correction va mécaniquement améliorer la note de nombreux biens sans nécessiter de travaux.
Le nouveau DPE 2026 marque donc une étape clé : il récompense enfin les logements alimentés par une énergie propre, tout en favorisant les efforts de rénovation réellement nécessaires, comme l’isolation.
Les conséquences concrètes pour les propriétaires
Qui verra sa note énergétique s’améliorer ?
Le changement du DPE 2026 profitera surtout aux petits logements chauffés à l’électricité, souvent situés en ville. Studios, T1 ou T2, ces biens étaient systématiquement classés F ou G malgré une isolation correcte. Dès le 1er janvier 2026, une grande partie d’entre eux devraient passer en classe E, voire D dans certains cas.
Selon les estimations officielles, environ 850 000 logements sortiront du statut de « passoire thermique ». Une évolution qui redonne de la valeur à de nombreux biens et apaise les craintes liées aux interdictions de location prévues par la loi.
Location, revente : les impacts sur votre logement
Un logement mieux noté, c’est avant tout une meilleure rentabilité locative. Les biens classés F ou G ne pourront bientôt plus être loués, alors qu’un simple reclassement en E prolongera leur mise en location plusieurs années. C’est aussi un vrai atout en cas de vente : un DPE plus favorable rassure les acheteurs et augmente la valeur perçue du bien.
Cette réforme change donc la stratégie de nombreux propriétaires : avant de remplacer un chauffage électrique fonctionnel, mieux vaut attendre la mise à jour de 2026 pour connaître sa nouvelle étiquette énergétique.
Que faire dès maintenant avant l’entrée en vigueur du DPE 2026
Faut-il attendre avant de rénover ?
Si votre logement est chauffé à l’électricité et que son isolation est correcte, il peut être judicieux d’attendre la mise à jour de 2026. Inutile de remplacer un système efficace juste pour améliorer une étiquette bientôt révisée. Mieux vaut patienter jusqu’à la publication du simulateur officiel de l’ADEME, qui recalculera gratuitement votre note énergétique.
En revanche, si votre bien souffre de déperditions importantes (murs, toiture, fenêtres), n’attendez pas pour agir. Les travaux d’isolation restent prioritaires et permettront d’obtenir un confort durable, quelle que soit la réforme.
Les bons réflexes pour anticiper 2026
Commencez par identifier les points faibles de votre logement à l’aide d’un audit énergétique simplifié. Ensuite, gardez un œil sur les aides publiques comme MaPrimeRénov’ ou les primes CEE, qui pourront financer une partie des améliorations à venir.
Pensez aussi à moderniser vos appareils : les radiateurs à inertie ou les pompes à chaleur offrent un excellent rendement. Enfin, restez informé via les canaux officiels pour savoir quand et comment récupérer votre nouvelle attestation DPE 2026.
Le nouveau DPE 2026 n’est pas seulement une réforme technique : il redonne confiance aux propriétaires tout en valorisant les logements sobres en carbone. Une bonne raison d’aborder 2026 avec optimisme.