À partir du 1er juillet 2024, le marché immobilier français va connaître d’importants changements avec la mise en place de nouvelles réglementations concernant la rénovation énergétique et les locations à court terme. Ces réformes, bien que nécessaires pour favoriser la transition écologique, ajoutent une couche de complexité pour les propriétaires et les investisseurs. Dans ce contexte, l’Intelligence Artificielle devient un allié précieux pour centraliser et gérer ces informations efficacement.
Nouvelles mesures sur la rénovation énergétique
La rénovation énergétique en France subira une transformation majeure avec plusieurs nouvelles mesures entrant en vigueur.
Diagnostic de performance énergétique (DPE) revisité
Dès le 1er juillet 2024, une nouvelle version du diagnostic de performance énergétique (DPE) sera introduite. Cette version est particulièrement avantageuse pour les petits logements.
Les banques vont accorder une attention particulière au DPE lors de l’octroi des prêts immobiliers, favorisant ainsi les biens ayant une meilleure note énergétique grâce à des taux d’intérêt plus compétitifs.
Un mauvais DPE pourrait diminuer la valeur d’un bien jusqu’à 15%.
Aides MaPrimeRénov’ élargies
De nouvelles aides MaPrimeRénov’ seront disponibles pour les propriétaires modestes et très modestes.
L’objectif est de les inciter à réaliser des travaux pour améliorer l’efficacité énergétique de leurs bâtiments. Ces aides faciliteront l’investissement dans des rénovations souvent coûteuses, mais essentielles.
Interdiction progressive de location des passoires énergétiques
Les propriétaires de bâtiments mal classés devront entreprendre des travaux dans un calendrier strict afin de pouvoir louer leurs propriétés :
- Les logements classés G ne pourront plus être loués dès 2025.
- Les logements classés F suivront en 2028.
Impact sur les prêts immobiliers
Les nouvelles exigences en termes de DPE impacteront directement les conditions des prêts immobiliers. Les banques adopteront désormais des politiques plus strictes :
- Meilleures conditions pour les biens bien notés.
- Augmentation des taux pour les biens aux performances énergétiques médiocres.
Régulations accrues pour les locations saisonnières
Nouvelles obligations administratives
Les maires pourraient exiger une autorisation préalable basée sur le DPE pour les locations touristiques.
De plus, les propriétaires seront obligés d’informer les copropriétés de leurs activités de location touristique.
Révision du régime fiscal
Le régime fiscal des locations saisonnières sera sévèrement revu, avec une réduction de l’abattement de 71% à 30%, ce qui compliquera la rentabilité dans ce secteur.
Cela poussera probablement certains propriétaires à réfléchir davantage avant de se lancer ou de poursuivre dans les locations saisonnières.
Intérêt d’utiliser des outils intelligents
Pour naviguer aisément dans cet environnement réglementaire complexe, les propriétaires et investisseurs doivent recourir à des outils innovants comme le carnet d’information du logement, désormais obligatoire sous la loi Climat & Résilience.
La centralisation des données immobilières via des solutions intelligentes telles que CIL propulsé par l’Intelligence Artificielle permet une gestion plus efficace et sécurisée des obligations légales.
L’importance de la rénovation énergétique
Investir dans la rénovation énergétique devient non seulement nécessaire pour conserver la valeur du bien immobilier mais aussi pour contribuer à la réduction des factures d’énergie et participer à la transition énergétique.
En conclusion, les nouvelles réglementations qui entreront en vigueur le 1er juillet 2024 imposeront des défis considérables aux propriétaires et investisseurs immobiliers.
Toutefois, avec l’aide de technologies avancées et une bonne planification, il sera possible de s’adapter à ce nouveau paysage tout en tirant parti des avantages qu’offrent ces transformations.