En 2025, le prêt à taux zéro s’ouvre à davantage de ménages. Plafonds de revenus relevés, zones élargies et montants adaptés : découvrez si vous pouvez en bénéficier dès maintenant.
Nouveaux critères d’éligibilité au PTZ en 2025
Des plafonds de revenus relevés
Depuis avril 2025, les plafonds de revenus ont été ajustés. Cette revalorisation permet à davantage de ménages de prétendre au PTZ. Les montants varient selon la composition du foyer et la zone géographique du logement visé.
Par exemple, un foyer de trois personnes peut désormais rester éligible avec jusqu’à 62 900 € de revenus en zone A et A bis. Ce seuil est plus bas en zones B1, B2 ou C, mais il ouvre tout de même de nouvelles opportunités.
Pour un couple sans enfants, la limite atteint 51 800 € en zone tendue. Ces seuils assouplis rendent le dispositif accessible à des profils qui en étaient exclus auparavant.
Des zones géographiques élargies
Autre évolution importante : le PTZ ne se limite plus aux seules zones dites tendues. Depuis la réforme, il est possible d’en bénéficier pour un logement situé en zones B2 et C.
Cela signifie que l’aide concerne aussi les villes moyennes et certains secteurs ruraux. Une manière d’encourager l’accession à la propriété dans des territoires moins dynamiques, où la demande reste plus faible.
Au final, l’État élargit son soutien pour favoriser la primo-accession sur l’ensemble du territoire national.
Le financement possible avec un PTZ
Part du prix couvert par le prêt à taux zéro
Le PTZ ne finance pas la totalité de l’achat. Il complète un prêt classique et peut couvrir entre 20 % et 50 % du prix du bien. Le reste doit être emprunté auprès d’une banque traditionnelle, avec des intérêts cette fois.
Cette combinaison permet de réduire le coût total du crédit et d’améliorer la capacité d’emprunt. C’est un levier précieux pour les primo-accédants qui disposent de revenus limités mais stables.
Le simulateur en ligne reste l’outil le plus simple pour savoir quel montant peut réellement être accordé dans votre situation personnelle.
Montants maximum selon les zones
L’État fixe également un plafond au montant du PTZ. Ce maximum dépend de la localisation du logement. En zones A et A bis, il atteint 102 000 €. En zone B1, le plafond est fixé à 96 000 €.
Dans les zones B2 et C, moins tendues, le montant est respectivement de 40 000 € et 20 000 €. Cela reflète les prix de l’immobilier plus abordables dans ces secteurs.
Ainsi, le dispositif reste proportionné au marché, tout en offrant un vrai coup de pouce pour concrétiser un projet d’achat.
Les engagements des primo-accédants
Obligation d’occupation du logement
Le PTZ impose un engagement clair : le bénéficiaire doit occuper son bien en tant que résidence principale pendant au moins 6 ans. Cela garantit que l’aide profite réellement à l’accession et non à un investissement locatif immédiat.
En pratique, le logement ne peut pas être loué avant la fin de cette période, sauf en cas de circonstances exceptionnelles prévues par la loi. Cette règle évite les détournements du dispositif.
Respecter cette durée minimale conditionne le maintien du financement et sécurise le projet d’achat sur le long terme.
Exceptions prévues par la loi
Certaines situations permettent néanmoins de louer le logement plus tôt. Il s’agit par exemple d’un divorce, d’un handicap reconnu ou d’une mobilité professionnelle imposant un changement de résidence.
Ces exceptions sont encadrées afin de protéger les ménages confrontés à des imprévus importants. Elles témoignent d’une certaine souplesse dans l’application du dispositif.
Ainsi, le PTZ reste adapté aux réalités de la vie, tout en conservant sa vocation première : soutenir l’accession des ménages à leur résidence principale.