Le marché immobilier a traversé une période tumultueuse ces dernières années, mais il semble y avoir des lueurs d’espoir à l’horizon. Entre la stabilisation des prix, une offre de biens constante et des taux d’intérêt potentiellement plus bas, plusieurs facteurs indiquent que nous pourrions voir un retour à la croissance dans le secteur dès 2025. Explorons les raisons qui sous-tendent cette perspective optimiste.
Un ralentissement de la baisse des prix immobiliers
Depuis quelques années, le marché immobilier a connu une baisse progressive des prix. Si cette tendance se poursuit, elle tend toutefois à ralentir.
Par exemple, entre septembre 2023 et septembre 2024, la diminution des prix immobiliers a été moins prononcée qu’auparavant.
Dans certaines villes comme Bordeaux, les prix n’ont baissé que de 1,8 % durant cette période, contre près de 9 % auparavant.
Aussi, à Paris, malgré une baisse continue, la réduction des prix s’est atténuée, passant de 7,7 % à 4,8 %.
Certaines métropoles comme Lyon voient cependant une continuation de la baisse, mais ce phénomène semble être l’exception plutôt que la règle.
Une amélioration du pouvoir d’achat
L’un des signes les plus positifs vient de l’amélioration du pouvoir d’achat des acquéreurs immobiliers.
Grâce à la combinaison de la baisse des prix et à une légère augmentation des revenus, les acheteurs peuvent désormais acquérir en moyenne quatre mètres carrés supplémentaires par rapport à décembre 2023.
À Paris, où les prix ont considérablement chuté, le pouvoir d’achat immobilier a même atteint son niveau le plus élevé depuis cinq ans.
Cela reste néanmoins inférieur aux chiffres de janvier 2022, mais montre une nette amélioration par rapport aux tendances récentes.
Ces gains partiels de pouvoir d’achat sont déterminants pour relancer l’intérêt des acquéreurs sur le marché.
Stabilisation de l’offre et demande croissante
Un autre facteur clé est la stabilisation de l’offre de biens à vendre qui semble amorcée après trois années de hausse.
Cette stabilité devrait contribuer à renforcer la fluidité du marché, réduisant l’accumulation excessive de biens disponibles à la vente.
En parallèle, on observe un rebond significatif de la demande, notamment via les portails immobiliers comme SeLoger.
Ce regain d’intérêt des acheteurs représente un indicateur important de la reprise. La demande, tout en étant moindre qu’à son pic, retrouve des niveaux similaires à ceux observés précédemment.
Perspectives pour 2025 : des signaux encourageants
D’ici la fin de l’année 2024, bien que la demande pourrait légèrement fléchir, elle devrait connaître une résurgence plus marquée dès le printemps 2025. Cela sera en partie impulsé par des prévisions de baisse des taux d’intérêt.
Selon des experts, les taux sur 20 ans pourraient descendre jusqu’à 3 %, rendant les crédits immobiliers plus accessibles et stimulant ainsi l’achat.
La Banque centrale européenne affiche également des intentions claires de poursuivre la diminution de ses taux directeurs.
Avec l’inflation sous contrôle, ce mouvement pourrait devenir une réalité tangible, renforçant encore davantage le pouvoir d’achat des futurs propriétaires.
En intégrant ces différents éléments – améliorer le pouvoir d’achat, stabilisation de l’offre, rebond de la demande et potentielles baisses de taux d’intérêt –, il devient plausible d’anticiper une reprise du marché immobilier en 2025.
Le paysage économique général s’aligne pour créer un terrain favorable aux transactions immobilières, redonnant espoir aux professionnels et aux particuliers désireux d’investir.
- Ralentissement de la baisse des prix, avec des variations régionales notables.
- Amélioration du pouvoir d’achat grâce à la baisse des prix et la hausse des revenus.
- Stabilité retrouvée dans l’offre de biens immobiliers à vendre.
- Rebond de la demande observable dès le printemps 2025.
- Baisse attendue des taux d’intérêt, favorisée par une politique monétaire accommodante.