Après une année 2024 marquée par le ralentissement, l’immobilier ancien montre des signes clairs de reprise en 2025. Ventes en hausse, prix plus stables et pouvoir d’achat renforcé redessinent progressivement le marché pour les acheteurs comme pour les vendeurs.
Le marché de l’immobilier ancien confirme son rebond en 2025
Des volumes de ventes en nette progression
Le redémarrage du marché de l’immobilier ancien se traduit d’abord par une hausse significative des transactions. Après le creux observé en 2024, les signatures repartent à la hausse sur l’ensemble du territoire, portées par un contexte plus favorable au financement et un retour progressif des acquéreurs.
Les données disponibles indiquent une augmentation à deux chiffres des ventes sur un an, rapprochant le marché de ses niveaux d’avant-crise. Cette dynamique concerne aussi bien les grandes métropoles que les villes intermédiaires, même si l’intensité de la reprise varie localement.
Un retour progressif de la confiance des acheteurs
Cette reprise repose en grande partie sur un climat plus rassurant pour les ménages. La stabilisation des taux de crédit et l’ajustement des prix ont permis une amélioration sensible du pouvoir d’achat immobilier, incitant de nombreux projets à sortir de l’attentisme.
Les acheteurs se montrent toutefois plus sélectifs qu’auparavant. L’emplacement, la qualité du bien et sa performance énergétique pèsent davantage dans la décision finale. Les logements bien positionnés et correctement valorisés se vendent plus rapidement, tandis que les autres nécessitent encore des ajustements.
Dans ce contexte, la reprise reste qualifiée de progressive et encadrée. Elle confirme néanmoins que le marché de l’immobilier ancien a atteint un point bas et s’inscrit désormais dans une phase de normalisation plus saine.
Des prix globalement stables mais avec de fortes disparités locales
Appartements anciens : hausses modérées et corrections ciblées
Si l’activité repart nettement, l’évolution des prix reste contenue. Sur le segment des appartements anciens, les valeurs progressent légèrement en moyenne, traduisant un marché plus équilibré entre l’offre et la demande. Les hausses observées restent mesurées et concernent principalement les villes encore jugées accessibles.
À l’inverse, certaines grandes agglomérations affichent encore des ajustements à la baisse. Ces corrections, souvent limitées à quelques points, prolongent les replis plus marqués enregistrés l’année précédente et participent à rétablir une forme de cohérence entre prix et capacités d’achat.
Maisons : stabilisation après les baisses de 2024
Le marché des maisons individuelles suit une trajectoire similaire. Après des baisses parfois importantes en 2024, les prix se stabilisent et amorcent même de légères hausses dans plusieurs territoires. Cette accalmie reflète une demande redevenue plus active, notamment dans les zones périurbaines et les villes moyennes.
Les écarts restent toutefois marqués selon les secteurs. Certaines communes enregistrent des progressions sensibles, tandis que d’autres connaissent encore des ajustements. Globalement, les niveaux de prix se rapprochent de leurs sommets passés sans toutefois établir de nouveaux records, signe d’un marché plus rationnel et mieux ajusté aux réalités économiques.
Pouvoir d’achat immobilier et critères énergétiques en mutation
Des ménages gagnent en surface achetable
L’amélioration du marché se reflète directement dans le budget des acquéreurs. En combinant une légère baisse des prix sur deux ans et une progression du revenu disponible, les ménages peuvent aujourd’hui acheter davantage de mètres carrés qu’au point bas atteint en 2023.
Concrètement, cette évolution permet d’arbitrer plus sereinement entre localisation, surface et typologie du bien. À budget équivalent, les acheteurs disposent d’une marge de manœuvre accrue, qu’il s’agisse d’un appartement en centre-ville ou d’une maison familiale dans une agglomération régionale.
Passoires thermiques : décotes persistantes, biens performants valorisés
La performance énergétique reste un critère central dans les négociations. Les logements les plus énergivores continuent de subir des décotes importantes, conséquence directe des restrictions à la location et des coûts de rénovation anticipés par les acquéreurs.
À l’inverse, les biens affichant un bon diagnostic de performance énergétique bénéficient d’une nette valorisation. Ces logements se vendent plus facilement et parfois avec une plus-value significative, toutes typologies confondues. Cette polarisation du marché confirme que la transition énergétique est désormais un facteur structurant durable de l’immobilier ancien.