Quand un achat immobilier tourne au cauchemar : témoignage d’un jeune couple parisien

Par Micheal Moulis le 16 décembre 2024 à 06:00
Mis à jour le 24 avril 2025 à 12:21

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Quand un achat immobilier tourne au cauchemar : témoignage d'un jeune couple parisien

Acheter un bien immobilier est souvent considéré comme le projet d’une vie. Pour Maxence et Laurie, un couple de trentenaires travaillant dans le marketing en région parisienne, ce rêve s’est transformé en véritable épreuve. Leur expérience met en lumière les défis et les désillusions que peuvent rencontrer les acheteurs, même bien préparés.

Un projet ambitieux dans un marché tendu

Résidant depuis plusieurs années dans un appartement de 45 m² à Malakoff, sans balcon ni espace extérieur, le couple a particulièrement souffert des confinements liés à la crise sanitaire.

Cette situation les a poussés à envisager l’achat d’un logement plus spacieux, idéalement avec une pièce supplémentaire.

Avec un apport conséquent de 90 000 euros et des revenus confortables, ils se sont tournés vers des communes proches de Paris.

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Cependant, même avec ces atouts financiers, ils ont rapidement constaté que Paris et sa première couronne restaient inaccessibles pour leur budget.

Le choix d’un appartement neuf à Antony

Face à ces contraintes, Maxence et Laurie ont jeté leur dévolu sur Antony, une commune située à 8 kilomètres au sud de la capitale.

Pour minimiser les frais de notaire, ils ont opté pour un achat en VEFA (Vente en l’État Futur d’Achèvement), c’est-à-dire un logement neuf achetés en avant-première.

En juillet 2023, ils ont signé un compromis de vente pour un appartement de 65 m², situé dans un futur immeuble de 80 logements, avec une livraison initialement prévue pour septembre 2024.

Pour financer cet achat de 450 000 euros, ils ont contracté un prêt sur 20 ans au taux de 3,6%.

Les premières désillusions et malfaçons

Peu de temps après le début du chantier, les premières inquiétudes sont apparues. Un copropriétaire, professionnel du bâtiment, a relevé de graves malfaçons : défaut d’étanchéité constaté, fenêtres non conformes, caves inondées.

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Malgré les alertes répétées, le promoteur a minimisé ces problèmes, les qualifiant de « normaux ». Cette attitude a plongé les futurs propriétaires dans une profonde incertitude quant à la qualité et à la sécurité de leur futur logement.

Un impact moral et financier considérable

Les retards successifs et l’absence de communication transparente de la part du promoteur ont eu un impact significatif sur le moral de Maxence et Laurie.

L’attente prolongée, combinée aux doutes sur la qualité de la construction, a engendré un stress constant. De plus, les coûts supplémentaires liés aux malfaçons et aux retards ont mis à mal leur budget initial, les obligeant à revoir leurs plans financiers.

Leçons à tirer pour les futurs acheteurs

L’expérience de Maxence et Laurie souligne l’importance de la vigilance lors d’un achat immobilier, surtout en VEFA. Il est essentiel de :

  • Bien choisir le promoteur : Se renseigner sur sa réputation et ses précédentes réalisations.
  • Suivre régulièrement l’avancement des travaux : Effectuer des visites de chantier et solliciter des experts si nécessaire.
  • Prévoir une marge financière : Anticiper les imprévus et les coûts supplémentaires potentiels.
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En somme, bien que l’achat d’un bien immobilier soit une étape majeure et excitante, il est crucial de s’entourer de professionnels compétents et de rester attentif à chaque étape du processus pour éviter que le rêve ne se transforme en cauchemar.