Le DPE va changer en 2026 et de nombreux logements électriques pourraient voir leur étiquette s’améliorer sans travaux. Voici l’essentiel avant la mise à jour officielle.
Nouveaux paramètres du DPE 2026
Baisse du coefficient de conversion électrique
Le DPE 2026 introduit un nouveau coefficient appliqué à l’électricité, passé de 2,3 à 1,9. Cette évolution vise à mieux refléter un mix énergétique largement décarboné. Vous bénéficiez ainsi d’un calcul plus juste, surtout si votre logement fonctionne au tout électrique.
Ce facteur ajuste la conversion entre énergie finale et énergie primaire afin de mesurer l’impact réel d’un logement. Avec cette baisse, les consommations électriques pèsent moins dans le résultat global du diagnostic.
Pourquoi la méthode évolue en 2026
Cette mise à jour corrige une pénalisation historique des logements électriques par rapport au gaz ou au fioul. Elle s’aligne également sur les objectifs nationaux de neutralité carbone en valorisant des sources d’énergie plus propres.
L’enjeu est d’améliorer la cohérence entre performance énergétique et empreinte carbone. Vous disposez ainsi d’un outil d’évaluation plus fiable pour anticiper vos travaux et comprendre vos consommations.
Conséquences pour les logements chauffés à l’électricité
Amélioration des étiquettes énergétiques
Avec le nouveau coefficient, de nombreux logements électriques gagnent une classe sur leur étiquette. Certains, situés en limite de seuil, peuvent même progresser sans engager de travaux. Vous profitez d’une lecture plus cohérente de la performance réelle de votre habitation.
Près de 850 000 logements pourraient sortir du statut de passoire thermique. Cette évolution réduit les écarts entre énergies et valorise les solutions électriques comme les pompes à chaleur ou les radiateurs performants.
Impacts sur la valeur verte et la location
Une meilleure étiquette influence directement l’attractivité d’un bien. Vous pouvez ainsi bénéficier d’une revalorisation à la vente ou à la location, grâce à une position plus favorable sur le marché.
La réforme permet aussi de faciliter le respect des obligations réglementaires. Les propriétaires disposent d’un délai supplémentaire pour envisager des travaux ciblés et conserver la mise en location de leur logement.
Ce que doivent faire les propriétaires en 2026
Vérifier son ancienne étiquette
Si votre DPE a été réalisé après 2021, il reste valide dix ans. Vous pouvez toutefois vérifier gratuitement si votre classe évolue grâce au nouveau calcul. Dès janvier, une attestation mise à jour pourra être téléchargée via l’ADEME.
Cette étape permet d’anticiper vos obligations : interdictions de location, audit énergétique en cas de vente ou choix de futurs travaux. Vous obtenez ainsi une vision précise de votre situation réelle.
Cas où un nouveau DPE est utile
Un nouveau diagnostic devient pertinent si votre logement se situe à la limite d’un seuil ou si vous envisagez des travaux ciblés. Une étiquette plus accessible peut faciliter votre stratégie de rénovation.
Vous profitez alors d’un repère fiable pour hiérarchiser vos actions : isolation, eau chaude, régulation. L’objectif est d’obtenir des gains rapides tout en optimisant les aides disponibles.
