Pourquoi de plus en plus de seniors misent sur l’immobilier européen pour leur retraite

Par Baptiste BIALEK le 01 septembre 2025 à 06:45
Mis à jour le 01 septembre 2025 à 06:46

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Pourquoi de plus en plus de seniors misent sur l’immobilier européen pour leur retraite

Inflation, taux qui s’essoufflent, loyers sous pression : beaucoup de retraités voient leur épargne patiner. Bonne nouvelle : l’immobilier européen offre des revenus concrets et une diversification immédiate, sans tout gérer soi‑même, grâce à des véhicules d’investissement accessibles.

Pourquoi l’immobilier européen séduit les seniors

Un contexte de rendements faibles en France

Depuis plusieurs années, les livrets et l’assurance-vie en euros offrent des rendements comprimés. Pour vous qui préparez ou vivez déjà la retraite, ces supports ne protègent plus totalement le pouvoir d’achat.

À l’inverse, les loyers constituent des revenus récurrents, plus lisibles que les performances boursières. Mais en France, la fiscalité, les charges et les prix d’achat élevés érodent la rentabilité nette.

Conséquence logique : de plus en plus d’épargnants regardent au‑delà des frontières, attirés par des marchés dynamiques où la demande locative reste soutenue (capitale politique, hubs universitaires, villes tertiaires en croissance).

Vous cherchez un compromis entre sécurité, visibilité des cash‑flows et rendement raisonnable ? L’Europe élargit le terrain de jeu, sans imposer de tout gérer vous‑même grâce à des véhicules d’investissement adaptés.

La promesse de loyers plus attractifs en Europe

Dans plusieurs métropoles européennes, le couple prix d’achat / loyer reste plus favorable qu’en France. Cette mécanique peut améliorer le rendement brut, tout en conservant des emplacements de qualité (centres-villes, bassins d’emploi, zones étudiantes).

Les marchés résidentiels et tertiaires européens sont hétérogènes : certains pays affichent des taux d’occupation élevés et une tension locative durable (mobilité professionnelle, tourisme, démographie étudiante), ce qui sécurise les loyers dans le temps.

Autre atout : l’accès à des cycles immobiliers différents. Quand l’Hexagone ralentit, certains pays connaissent encore des hausses de loyers ou des politiques de soutien à l’investissement, ce qui lisse les aléas conjoncturels.

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Enfin, les seniors privilégient souvent des solutions « clé en main » comme les SCPI paneuropéennes : vous déléguez la sélection des actifs et la gestion locative, tout en bénéficiant de loyers mutualisés sur plusieurs pays, secteurs et locataires.

Les avantages d’investir en Europe pour préparer sa retraite

Une diversification patrimoniale recherchée

Les seniors ont tout intérêt à ne pas concentrer leur patrimoine sur un seul pays. En investissant en Europe, vous répartissez vos risques entre plusieurs marchés immobiliers, secteurs économiques et monnaies locales.

Cette diversification permet de réduire l’impact d’une crise immobilière nationale. Par exemple, si le marché français se contracte, un investissement en Allemagne, en Espagne ou aux Pays-Bas peut maintenir vos revenus locatifs.

Vous accédez aussi à des typologies d’actifs variées : bureaux, commerces, logements étudiants, résidences seniors. Cette pluralité assure une meilleure stabilité à long terme.

En pratique, les seniors recherchent avant tout un flux de revenus régulier et sécurisé. L’immobilier européen répond à ce besoin en offrant une vision plus large que l’investissement local.

Des fiscalités parfois plus avantageuses

Certains pays appliquent des régimes fiscaux plus cléments pour les revenus locatifs ou pour les investisseurs étrangers. Cela peut améliorer la rentabilité nette de votre placement.

Par exemple, la convention fiscale entre la France et le pays d’investissement évite souvent la double imposition. Vous ne payez l’impôt qu’une seule fois, selon des règles précises.

Il existe également des dispositifs locaux qui encouragent l’investissement immobilier (abattements, exonérations temporaires). Ces avantages sont à comparer attentivement avant toute décision, avec l’appui d’un conseiller spécialisé.

En cumulant loyers plus élevés et fiscalité allégée, le rendement net peut dépasser celui des placements traditionnels français, même en tenant compte des frais de gestion.

Un accès facilité via les SCPI paneuropéennes

Pour éviter la complexité d’acheter un bien en direct à l’étranger, les SCPI paneuropéennes sont devenues la solution privilégiée des seniors. Elles collectent les fonds de nombreux épargnants et investissent dans un portefeuille diversifié d’immeubles européens.

Avantage clé : vous percevez des revenus locatifs trimestriels sans vous occuper de la gestion. Vous bénéficiez d’une mutualisation des risques et d’une sélection d’actifs opérée par des professionnels.

Avec un ticket d’entrée parfois inférieur à 5 000 €, les SCPI sont accessibles même aux petits épargnants souhaitant compléter leur retraite.

En 2025, certaines SCPI affichent encore des rendements supérieurs à 5 %, ce qui en fait un complément d’épargne attractif pour les seniors face à l’érosion du rendement de l’assurance-vie en euros.

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Les risques à ne pas négliger avant d’investir

La complexité des réglementations locales

Chaque pays possède ses propres règles juridiques et administratives. Qu’il s’agisse de baux, de fiscalité ou de droits de succession, les différences peuvent vite devenir un casse-tête pour un investisseur non averti.

En Allemagne, par exemple, les locataires disposent de protections très fortes, ce qui peut limiter la flexibilité du bailleur. En Espagne, les règles fiscales régionales varient d’une communauté autonome à l’autre.

Ne pas se renseigner en amont peut engendrer des frais imprévus et des litiges longs. C’est pourquoi beaucoup de seniors privilégient des placements collectifs gérés par des sociétés spécialisées, qui connaissent ces particularités.

Un accompagnement juridique est indispensable pour éviter les mauvaises surprises et sécuriser son investissement.

Les risques de change et de fiscalité

Même au sein de la zone euro, la fiscalité appliquée aux revenus locatifs diffère fortement d’un pays à l’autre. Certains prélèvent à la source, d’autres imposent localement puis en France selon la convention fiscale.

Pour un senior, cela peut impacter le rendement net attendu. Un calcul précis et une simulation préalable sont donc essentiels avant de signer.

Si vous envisagez d’investir en dehors de la zone euro (Royaume‑Uni, Suisse, Europe de l’Est), s’ajoute le risque de change : les loyers perçus dans une autre devise peuvent perdre de la valeur selon l’évolution du taux de change.

Une anticipation financière permet de lisser ces aléas, notamment en diversifiant ses placements sur plusieurs zones.

L’incertitude sur l’évolution du marché

L’immobilier, même en Europe, n’est pas à l’abri de cycles de baisse. Une crise économique, un changement réglementaire ou une bulle spéculative peuvent impacter la valeur des actifs.

Les seniors recherchent avant tout une stabilité. Pourtant, les loyers et les prix peuvent fluctuer, surtout dans les capitales où les marchés sont tendus.

En Allemagne, certains Länder ont instauré des plafonds de loyers. En Espagne, le marché reste exposé à la volatilité touristique. Ces éléments peuvent réduire le rendement net de l’investissement.

D’où l’importance de ne pas tout miser sur un seul pays ni un seul secteur. La diversification européenne prend ici tout son sens pour atténuer les risques liés au marché.

Les solutions concrètes pour se lancer en toute sécurité

Les SCPI européennes, un placement accessible

Les SCPI paneuropéennes offrent une porte d’entrée simple pour les seniors qui souhaitent investir à l’étranger sans se heurter aux contraintes juridiques locales. Vous déléguez entièrement la sélection des biens, la gestion locative et la distribution des loyers.

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En contrepartie de frais de gestion, vous percevez des revenus réguliers, généralement trimestriels, et profitez d’une diversification immédiate entre plusieurs pays et secteurs.

Certaines SCPI affichent encore des rendements supérieurs à 5 % en 2025, tout en mutualisant les risques. C’est une solution privilégiée pour ceux qui cherchent à compléter leur retraite sans s’exposer à la complexité d’un achat en direct.

L’accessibilité du ticket d’entrée, souvent à partir de quelques milliers d’euros, permet à de nombreux retraités de diversifier leur épargne progressivement.

Les résidences seniors et locatif transfrontalier

Au‑delà des SCPI, certains choisissent d’investir dans des résidences adaptées aux seniors, un marché en forte croissance en Europe en raison du vieillissement démographique. Ces biens offrent une visibilité sur la demande future et un potentiel de loyers stables.

Autre piste : le locatif transfrontalier. Investir dans une ville proche des frontières françaises (Luxembourg, Belgique, Allemagne, Espagne) facilite la gestion tout en profitant de rendements parfois plus attractifs.

Cette stratégie séduit les seniors souhaitant garder un lien de proximité avec leur bien tout en élargissant leur horizon patrimonial.

Elle demande toutefois une bonne connaissance des règles locales et des frais annexes, d’où l’importance de se faire accompagner.

L’accompagnement par des conseillers spécialisés

Face à la complexité des règles fiscales et juridiques, l’accompagnement par des conseillers en gestion de patrimoine spécialisés dans l’international devient un atout majeur.

Ils réalisent des simulations précises sur la fiscalité, les rendements nets et les conventions bilatérales. Cela vous permet d’éviter des erreurs coûteuses et de sécuriser vos revenus futurs.

Un conseiller saura aussi orienter votre stratégie selon vos objectifs : revenus complémentaires immédiats, transmission patrimoniale, ou diversification progressive.

En vous entourant de spécialistes, vous augmentez vos chances de transformer l’immobilier européen en véritable levier de retraite sereine.

FAQ sur l’investissement immobilier européen des seniors

Faut‑il un gros capital pour investir en Europe ?

Pas nécessairement. Grâce aux SCPI paneuropéennes, vous pouvez commencer à investir avec quelques milliers d’euros seulement. Pour un achat en direct, un apport plus conséquent sera en revanche demandé.

Cette accessibilité rend l’investissement immobilier européen ouvert aux seniors souhaitant diversifier leur épargne progressivement.

Quelle est la fiscalité des revenus fonciers étrangers ?

Elle varie selon le pays et dépend des conventions fiscales signées avec la France. Dans la plupart des cas, l’impôt est payé une seule fois, mais parfois une retenue à la source s’applique.

Un conseiller spécialisé peut simuler précisément votre imposition pour éviter toute mauvaise surprise et optimiser votre rendement net.

Peut‑on investir en immobilier européen sans bouger de France ?

Oui. Les SCPI paneuropéennes permettent d’investir depuis la France tout en bénéficiant de revenus issus d’immeubles situés en Europe.

Vous n’avez aucune démarche administrative locale à gérer : la société de gestion s’occupe de tout, de l’achat des biens à la distribution des loyers.

L’immobilier européen est‑il plus rentable que l’assurance‑vie ?

Souvent, oui. Les rendements des SCPI européennes dépassent régulièrement 4 à 5 %, alors que l’assurance‑vie en euros rapporte en moyenne moins de 2 % en 2025.

L’immobilier comporte toutefois des risques (marché, fiscalité, change). C’est une solution complémentaire, pas un remplacement total, mais elle séduit de plus en plus de seniors à la recherche de revenus stables et concrets.

Et vous, prêts à faire travailler votre épargne au‑delà des frontières pour sécuriser des revenus réguliers ?