Immobilier 2024 : 30 % de hausse pour les actifs intermédiaires

Par Micheal Moulis le 07 août 2024 à 12:00

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Immobilier 2024 : 30 % de hausse pour les actifs intermédiaires

En 2024, le marché de l’immobilier résidentiel a montré des signes de croissance et de stabilisation malgré les fluctuations économiques. Cette analyse présente un bilan des investissements réalisés par les investisseurs institutionnels et les family offices, en mettant en lumière les différentes catégories d’actifs résidentiels. Nous explorerons les tendances actuelles ainsi que les perspectives futures pour comprendre comment ce secteur évolue.

Les investissements résidentiels traditionnels en progression

Analyse du premier semestre 2024

Durant la première moitié de 2024, l’ensemble des investissements résidentiels en France a atteint 1,6 milliard d’euros, marquant une hausse de 12 % par rapport à la même période de l’année précédente.

Ce chiffre témoigne d’un regain d’intérêt des investisseurs pour les actifs immobiliers, en particulier ceux dits « classiques » et intermédiaires.

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Catégories d’actifs : Croissance des biens classiques et intermédiaires

Les actifs résidentiels de types classique et intermédiaire ont connu une augmentation remarquable, atteignant un total de 1,3 milliard d’euros au cours du premier semestre 2024, soit une hausse de 30 % par rapport à 2023.

Ce mouvement indique une forte demande pour les logements traditionnels qui offrent souvent plus de stabilité et moins de risques comparés aux autres catégories d’investissements.

  • Les actifs classiques et intermédiaires sont recherchés pour leur stabilité économique.
  • Ces biens représentent une part importante du portefeuille des investisseurs.
  • La tendance montre une préférence croissante pour les investissements durables et sécurisés.
investissements immobiliers

Le déclin des actifs résidentiels gérés

Une baisse significative

Contrairement aux actifs classiques, les biens résidentiels gérés ont observé une baisse notable de 29 %, totalisant seulement 312 millions d’euros durant la même période.

Cet indicateur suggère que les investisseurs deviennent plus prudents vis-à-vis de ces types de biens, peut-être en raison des incertitudes sur la rentabilité à long terme ou des complexités associées à la gestion de tels actifs.

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Facteurs influençant la tendance

Plusieurs facteurs peuvent expliquer cette décroissance :

  • La post-pandémie a instauré une vigilance accrue concernant les investissements gérés.
  • Les risques perçus, notamment liés à la gestion et à l’entretien, dissuadent certains investisseurs.
  • Un retournement possible vers des stratégies d’investissement moins complexes et plus directes.

Perspectives futures de l’immobilier résidentiel

Tendances à surveiller

Pour le reste de l’année et au-delà, voici quelques tendances clés à observer :

  • Une continuité dans la croissance des actifs classiques grâce à leur caractère stable.
  • Un intérêt potentiellement renouvelé pour les actifs résidentiels gérés à mesure que les craintes s’atténuent et que les conditions économiques se stabilisent.
  • À long terme, la diversification des portefeuilles d’investissement pourrait inclure davantage de nouvelles formes de résidences gérées telles que les co-living et les espaces flexibles.

Stratégies d’investissement recommandées

Afin de naviguer efficacement dans ce marché en évolution, il est conseillé aux investisseurs d’adopter plusieurs stratégies :

  • Diversification du portefeuille : En envisageant différents types de biens résidentiels pour atténuer les risques.
  • Analyse approfondie des marchés locaux : Pour identifier les opportunités spécifiques à chaque région.
  • Suivi des tendances macro-économiques : Afin de mieux appréhender les potentiels impacts sur les rendements des investissements immobiliers.
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Le marché de l’immobilier résidentiel en 2024 montre une dynamique intéressante avec une croissance notable des actifs traditionnels et une certaine réticence envers les actifs gérés.

Les investisseurs semblent valoriser la stabilité et la sécurité qu’offrent les biens classiques, tout en restant vigilants face aux incertitudes économiques.

À l’avenir, une approche diversifiée et bien informée sera essentielle pour maximiser les rendements et minimiser les risques dans ce secteur en constante évolution.

Sources