Cette nouvelle année débute avec des taux d’usure en ascension et des signes de stabilisation des taux de crédit, ouvrant des perspectives prometteuses pour les emprunteurs. Découvrez comment ces tendances redessinent le paysage du financement immobilier et pourquoi les banques pourraient bien intensifier leurs offres. Au sommaire :
Les prémices de la stabilisation des taux
Les dernières négociations de taux de crédit immobilier révèlent une tendance à la stabilisation, marquant potentiellement la fin de la période de fortes hausses. Les courtiers, tels que CAFPI, constatent des hausses minimes sur les durées les plus longues, ouvrant la voie à des conditions de prêt plus favorables. Avec des taux négociés par CAFPI avoisinant les 4%, les emprunteurs aux profils solides peuvent déjà prétendre à des conditions avantageuses. Les baisses surprises de certaines banques démontrent une compétition accrue pour conquérir de nouveaux clients, marquant un changement dans la dynamique du marché. Dans ce contexte évolutif, la demande de courtiers explose, avec 76% des emprunteurs considérant désormais essentiel le recours à un professionnel pour garantir les meilleures conditions d’emprunt [source : mysweetimmo.com].
Une hausse des taux d’usure
Les derniers chiffres dévoilés révèlent une augmentation des taux d’usure, avec un plafond atteignant 6,29% pour les prêts immobiliers sur 20 ans et plus [source : capital.fr]. Cette tendance à la hausse, observée depuis décembre, semble offrir aux banques une opportunité de retrouver leurs marges et de conquérir de nouveaux clients, selon Caroline Arnould de Cafpi. La récente montée des taux d’usure découle de l’augmentation générale des taux de crédit, atteignant une moyenne de 4,35% pour les prêts sur 20 ans. Cependant, il y a une lueur d’espoir pour les emprunteurs, car les taux de crédit devraient se stabiliser dans les semaines à venir, selon les annonces du gouverneur de la Banque de France. Les réactions du marché et des experts se font entendre. La stabilisation des taux de crédit s’annonce comme une bouffée d’air pour les emprunteurs, incitant à la reprise des projets immobiliers. Les paroles de François Villeroy de Galhau sur le possible arrêt de la progression des taux directeurs de la BCE ajoutent une note d’optimisme.
La stratégie des banques
La stabilité des taux en décembre s’aligne sur une stratégie de reconquête de clientèle adoptée par les banques. Les taux directeurs inchangés de la BCE ouvrent la voie à une accélération de la baisse des taux, offrant aux banques une marge de manoeuvre pour retrouver leur rentabilité. La hausse des taux d’usure, en corrélation avec les ajustements trimestriels, soulève des interrogations sur la mensualisation de ces révisions. Les implications de cette stratégie, mise en place temporairement, se font sentir sur la marge de manoeuvre des banques et sur la gestion des dossiers des emprunteurs.
Quelles sont les prévisions ?
La montée des taux d’usure offre un nouvel élan aux emprunteurs, tandis que la stabilisation des taux de crédit s’annonce comme une tendance prometteuse pour l’année à venir. Les conditions avantageuses, la compétition accrue entre les banques et l’importance croissante des courtiers redéfinissent le paysage financier, incitant de plus en plus de Français à concrétiser leurs projets immobiliers dans cette conjoncture qui semble plus favorable. D’ailleurs, les anticipations de baisse des taux directeurs de la BCE pourraient renforcer la tendance à la baisse des taux de crédit immobilier. Bref, de la même manière qu’il ne fallait pas être trop pessimiste pour 2023, notamment grâce au rebond des transactions immobilières de 2022, il ne faut pas non plus être trop optimiste pour 2024, même si les acteurs bancaires sont « de retour dans la danse ». Il y a en effet encore trop d’huile à mettre dans les rouages pour rééquilibrer l’offre et la demande. Les taux se stabilisent mais est-ce qu’il y aura une baisse significative sur 2024 ? Sous entendu que cette éventuelle baisse aura un réel impact sur l’octroi de crédits auprès des banques. Rien n’est moins sûr !
La vidéo sur ce sujet
Je vous invite à regarder cette vidéo :