Le Prêt à Taux Zéro (PTZ) a connu deux évolutions majeures depuis le 1er avril 2025. Ce dispositif phare pour aider les ménages à accéder à la propriété a été repensé pour mieux répondre aux enjeux actuels du marché immobilier. Voici ce qu’il faut retenir de la nouvelle version du PTZ.
Le PTZ recentré sur les zones tendues
La première évolution importante concerne la zone géographique éligible au Prêt à Taux Zéro. Désormais, le PTZ se concentre exclusivement sur les zones dites « tendues » (zones A, A bis et B1). Ces territoires correspondent aux secteurs où la demande en logements est la plus forte, principalement les grandes agglomérations et certaines zones périurbaines dynamiques.
Le but de cette mesure est de stimuler la construction et l’achat de logements neufs là où le besoin est le plus criant. En revanche, les zones dites « détendues » (zones B2 et C) ne sont plus éligibles au PTZ pour l’achat de logements neufs, même si elles peuvent toujours bénéficier du dispositif sous conditions pour l’achat de logements anciens avec travaux.
Un coup de pouce renforcé pour les classes moyennes et modestes
La deuxième évolution majeure du PTZ 2025 réside dans la revalorisation des plafonds de ressources et dans l’augmentation de la part du projet finançable à taux zéro. Le montant du PTZ peut désormais couvrir jusqu’à 50 % du coût total de l’opération, contre 40 % auparavant. Ce changement concerne principalement les ménages modestes et les classes moyennes, pour qui le prêt devient plus accessible et plus avantageux.
Les conditions de remboursement ont également été assouplies, avec une durée de remboursement allongée et un différé plus long pour les revenus les plus modestes. Cela permet aux bénéficiaires de commencer à rembourser leur emprunt classique dans de meilleures conditions financières.
Une mesure attendue pour soutenir le marché immobilier
Avec ces deux évolutions, le gouvernement espère relancer l’accession à la propriété et répondre à la crise du logement dans les zones tendues. Le PTZ 2025 se veut ainsi plus ciblé, mais aussi plus généreux pour les foyers qui rencontrent des difficultés à financer leur premier achat immobilier.