Le marché immobilier semble enfin sortir de l’impasse : malgré un automne sans élan, les données récentes montrent une reprise progressive, portée par des signaux plus solides à moyen terme.
Reprise du marché immobilier malgré un automne calme
Pourquoi l’automne est resté peu dynamique
L’automne affiche traditionnellement une activité réduite, et cette année ne fait pas exception. Les évolutions mensuelles sont restées faibles, faute d’élan réel du côté des acheteurs comme des vendeurs. Vous observez un marché hésitant, où chaque décision semble reportée.
Cette lenteur s’explique aussi par des taux encore élevés. Leur stabilité récente limite la visibilité, ce qui entretient la prudence. Les ménages attendent des signaux plus clairs avant d’engager un projet immobilier.
Les signaux positifs visibles sur six mois
En prenant davantage de recul, la situation change nettement. Sur six mois, toutes les grandes tendances se redressent. Les baisses brutales observées en 2023 et 2024 ne sont plus d’actualité, laissant place à une dynamique plus saine.
Les données montrent une amélioration progressive des volumes et une stabilisation des prix. Ces indicateurs suggèrent que le marché s’éloigne enfin de la phase de correction. Vous entrez dans une période plus stable, propice à une reprise durable.
Taux immobiliers et crédit un marché encore figé
Taux stables mais toujours déterminants
Les taux évoluent dans une zone étroite autour de 3,30 %. Cette stabilité apparente ne facilite pourtant pas la prise de décision. Leur niveau actuel continue de peser sur la capacité d’emprunt, ce qui limite l’accès au marché pour de nombreux ménages.
Les courtiers constatent même de légers mouvements haussiers. Rien de brutal, mais suffisamment pour maintenir une forme d’attentisme. Vous faites face à un environnement qui manque encore de visibilité pour relancer une dynamique franche.
Octroi de crédit stagnation et attentisme des acteurs
Depuis l’été, les volumes de crédit stagnent. Ils restent plus élevés qu’en 2023, mais cette progression ne se traduit pas par une accélération du marché. Les banques appliquent des critères d’octroi prudents, ce qui freine les projets.
Cette inertie conjointe des taux et du crédit maintient le marché dans une zone de transition. Beaucoup de décisions sont différées dans l’attente d’un contexte plus lisible. Le véritable redémarrage pourrait intervenir au printemps, période traditionnellement plus dynamique.
Grandes villes un regain contrasté mais réel
Nice en tête des hausses à six mois
Nice affiche la progression la plus marquée du Top 10, avec une hausse notable sur six mois. Cette dynamique s’explique par un marché moins dépendant du crédit, porté par une population plus âgée et une part importante de seconds accédants. Vous observez un territoire où les prix se maintiennent malgré un contexte national encore hésitant.
Cette résilience niçoise confirme que certaines zones continuent d’attirer fortement. Le marché local amortit mieux les variations de taux, ce qui soutient la reprise et renforce la stabilité des transactions.
Nantes poursuit sa correction naturelle
À l’inverse, Nantes enregistre une variation négative à six mois. Après une hausse exceptionnelle entre 2015 et 2022, la correction actuelle apparaît logique. Le marché digère désormais plusieurs années de croissance rapide.
Sur une longue période, l’évolution nantaise reste comparable à celle d’autres grandes villes. Vous faites donc face à une reprise contrastée selon les territoires, mais globalement orientée vers un nouvel équilibre.