Taxe foncière 2025 : montants moyens, dates et conditions d’exonération

Par Micheal Moulis le 08 septembre 2025 à 11:45

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Taxe foncière 2025 : montants moyens, dates et conditions d’exonération

Taxe foncière 2025 : hausse de 1,7 % automatique, montants très variables selon votre ville, et des exonérations possibles. Découvrez en quelques minutes comment lire votre avis, estimer le coût réel et éviter les erreurs de paiement.

La taxe foncière 2025 en pratique

Dates d’envoi et de paiement des avis

Depuis le 25 août, les avis papier de taxe foncière sont envoyés progressivement aux propriétaires. Les notifications par mail suivent pour ceux non mensualisés, tandis que les mensualisés recevront leur document à partir du 20 septembre. Les échéances de règlement varient : le 15 octobre pour les paiements traditionnels et le 20 octobre pour les règlements en ligne.

Ces dates sont essentielles car un retard entraîne des pénalités. Vérifiez bien votre espace en ligne sur impots.gouv.fr si vous n’avez pas encore reçu votre avis. Cela vous permet de planifier votre budget et d’éviter une majoration automatique de 10 %.

Les critères qui influencent le montant

Le calcul de la taxe foncière repose d’abord sur la valeur cadastrale du bien. Cette base est réévaluée chaque année et suit l’inflation. Pour 2025, la revalorisation générale est de +1,7 %, impactant tous les propriétaires, même sans hausse locale.

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À cette hausse s’ajoute le taux voté par la commune ou l’intercommunalité. Certaines collectivités ont choisi la stabilité avant les municipales de 2026, mais d’autres ont décidé de relever leur taux. Enfin, la superficie du logement reste déterminante : plus elle est grande, plus la facture augmente.

Il est donc important de comparer chaque année l’évolution de sa taxe foncière, car elle dépend à la fois de facteurs nationaux et de décisions locales.

Les écarts selon les villes et régions

Les moyennes constatées en 2024

En 2024, la moyenne nationale atteignait 12,50 €/m². Mais cette valeur cache d’importantes disparités entre territoires. Les grandes métropoles présentent souvent des montants élevés, tandis que certaines communautés rurales restent en dessous de 5 €/m².

À titre d’exemple, le Grand Paris affichait un tarif moyen de 20 €/m², Nice-Côte d’Azur environ 18,70 €/m² et Aix-Marseille-Provence 17,50 €/m². Ces chiffres traduisent l’effet cumulé des valeurs cadastrales plus hautes et de taux votés localement plus ambitieux.

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Les zones où la taxe reste faible

À l’opposé, plusieurs collectivités rurales conservent une pression fiscale modérée. En Moselle, trois communautés de communes se situaient sous 3,50 €/m² en 2024, illustrant l’écart avec les grandes agglomérations. Pour un même logement de 100 m², la facture peut donc varier de 350 € à plus de 2 000 €.

Ces écarts rappellent l’importance de comparer non seulement la valeur du bien, mais aussi le contexte fiscal local. Un achat immobilier peut donc s’accompagner d’une taxe foncière très différente selon la localisation.