L’investissement immobilier est un domaine complexe qui offre néanmoins de nombreuses opportunités intéressantes. Parmi celles-ci, se distingue le marché des logements étudiants, particulièrement florissant à Orléans et Tours. Ces deux villes sont en effet devenues des choix judicieux pour les investisseurs locatifs grâce aux faibles prix d’achat et à la demande croissante en logements. Cet article plonge au cœur du sujet pour vous fournir toutes les informations nécessaires sur ce phénomène prometteur.
Une demande locative en forte croissance
Les chiffres clés d’Orléans
Orléans connaît actuellement une véritable explosion de la demande en logements étudiants. En 2022, la ville comptait 11 281 étudiants ayant quitté le domicile parental.
Cependant, l’offre disponible de logements en résidences étudiantes privées et CROUS s’élevait uniquement à 5 378 unités. Ce déséquilibre entre l’offre et la demande rend ce marché extrêmement favorable pour les investisseurs.
Un facteur déterminant de cette hausse de la demande est l’augmentation significative du nombre de places disponibles sur Parcoursup, avec une progression significative de 144 % entre 2018 et 2023.
Cette dynamique attire ainsi chaque année de plus en plus d’étudiants vers Orléans, rendant les biens immobiliers dans cette catégorie particulièrement recherchés.
La position avantageuse de Tours
À côté d’Orléans, Tours se distingue également comme une destination prisée pour les investissements locatifs dédiés aux étudiants. La ville bénéficie d’un héritage culturel riche et d’un cadre de vie attractif, ce qui séduit tant les étudiants que leurs parents.
Bien que moins spectaculaire qu’à Orléans, la croissance du nombre d’étudiants est tout de même notable, et l’attrait général de la ville contribue à créer un marché locatif vivace. Ainsi, investir dans des logements étudiants à Tours peut offrir un rendement stable et garanti par une demande constante.
Les effets de la législation sur l’immobilier énergétique
L’impact de la loi Climat et Résilience
En janvier 2025, la loi Climat et Résilience imposera des restrictions importantes sur la relocation des biens énergivores classés F et G. Cette législation vise à améliorer la performance énergétique des bâtiments et aura des retombées directes sur le marché immobilier.
Les investisseurs cherchent désormais des opportunités dans des villes où les logements sont non seulement abordables mais aussi conformes aux nouvelles normes énergétiques.
Orléans et Tours peuvent donc tirer parti de cette situation grâce à leur parc immobilier souvent de meilleure qualité énergétique comparé à d’autres régions. Bonne nouvelle pour les investisseurs qui souhaitent éviter les surcoûts liés aux rénovations énergétiques.
Des incitations supplémentaires
En parallèle, la baisse récente des taux d’emprunt renforce encore l’attractivité de ces investissements.
Passant de 4,5 % à environ 3,5 %, ces baisses offrent plus de pouvoir d’achat aux investisseurs. Un emprunteur peut alors acquérir un bien plus spacieux sans augmenter ses remboursements mensuels, augmentant ainsi les revenus locatifs potentiels et assurant une rentabilité optimale.
Pourquoi Orléans et Tours ?
Un coût d’acquisition accessible
Pour les investisseurs souhaitant maximiser leurs rendements, le coût d’acquisition reste un critère primordial. À Orléans, le prix moyen pour un logement étudiant se situe autour de 100 000 euros.
Ce prix compétitif, combiné à la hausse de la demande, en fait une option particulièrement attrayante pour les nouveaux entrants sur le marché immobilier locatif.
Tours propose également des prix d’acquisition abordables, ce qui permet aux investisseurs de diversifier leur portefeuille sans trop dépenser.
De plus, ces villes bénéficient toutes deux de solides infrastructures éducatives et d’une bonne qualité de vie.
Une gestion simplifiée
Enfin, gérer un logement étudiant présente globalement moins de complications administratives comparé à d’autres types de biens locatifs.
Les baux sont généralement d’un an renouvelable, et les revenus locatifs sont stabilisés par le flux constant d’étudiants cherchant un logement pour la durée de leurs études.
- Facilité de trouver des locataires grâce à la forte demande
- Moins de risques d’impayés de loyers
- Potentiel de revalorisation du bien à long terme
Avec la conjoncture actuelle, Orléans et Tours se placent en tête de liste des villes où investir dans l’immobilier étudiant devient synonyme de bonne décision financière.
Entre l’augmentation de la demande locative et les avantages législatifs, les perspectives de rendre ces placements encore plus profitables sont réelles.
Il serait alors sage pour les investisseurs de considérer sérieusement ces destinations pour optimiser leur retour sur investissement tout en participant activement à la dynamisation du secteur immobilier local.
