Immobilier locatif : comment ont évolué les prix des loyers par ville en 2018 ?

Par Nicolas Augé le 30 mars 2019 à 09:08
Mis à jour le 07 mai 2024 à 15:23

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L’étude de « l’observatoire pour connaître les loyers et analyser les marchés sur les espaces urbains et ruraux » (Clameur) a examiné, depuis 20 ans, l’évolution du marché de l’immobilier locatif dans plus de 17 000 villes et communautés (pop. > 10 000 hab. ). Elle s’appuie, pour 2018, aux baux signés sur plus du quart du marché immobilier locatif. Après un calme plat à la suite de la crise de 2008, le marché de l’immobilier locatif avait connu un regain de dynamisme après 2014, mais l’accalmie est de retour. Découvrez le marché de l’immobilier locatif privé et la carte de l’évolution des prix des loyers en 2018.

Evolution faible, inférieure à l’inflation

L’augmentation des prix des loyers a été relativement faible en 2018, à 1,4 %, soit moins que l’inflation (1,8 %). C’est le cas depuis plus de 10 ans, entraînant une baisse du pouvoir d’achat des investisseurs locatifs de 2,5 %. Une baisse que l’on retrouve aussi sur l’ensemble de la métropole, dans les zones urbaines autant que rurales, à l’exception des secteurs à loyers encadrés. Cependant, selon l’observatoire, ce n’est pas l’efficacité des dispositifs qui est en cause dans cette faiblesse des évolutions de loyers. Elle serait plutôt le fait d’un marché de l’immobilier locatif peu dynamique.

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Carte des prix des loyers ville par ville (€ / m²)

La cartographie réalisée par Clameur fait apparaître des loyers allant de 6,20 € à 26,60 € le mètre carré. Parmi les villes les plus chères, on retrouve sans surprise des villes comme Neuilly-sur-Seine et Paris (respectivement à 26,60 et 26,20 euros / mètre carré).

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Les villes qui présentent les loyers les plus bas sont Landivisiau (6,40 euros / mètre carré) et Romilly-sur-Seine (6,20 euros / mètre carré). Ce ne sont pas les loyers les plus élevés qui augmentent le plus, Neuilly-sur-Seine ayant même connu une baisse de 2,1 % sur 2018, mais quelques villes connaissent un beau rebond :

  • Chaumont + 10 % à 8,40 euros,
  • Tergnier + 6,3 % à 8 euros,
  • Olonne-sur-Mer + 4,2 % à 9 euros,
  • Saintes + 4,1 % à 8,80 euros,
  • Dinan + 3,5 % à 9,10 euros,
  • Dammarie-les-Lys + 3,4 % à 14,10 euros,
  • Meaux + 3,2 % à 14,30 euros.

Et quelques-unes malgré leurs loyers déjà élevés :

  • Issy-les-Moulineaux + 3,1 % à 22,80 euros,
  • Paris et Saint-Maur-des-Fossés + 2,5 % à 26,20 et 19,20 euros.
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En revanche, d’autres villes ont vu leur loyer baisser fortement :

  • Verrières-le-Buisson – 5 % à 16,7 euros,
  • Bayonne – 2,6 % à 10,20 euros,
  • Provins – 2,4 % à 10,60 euros,
  • Montpellier – 1,8 % à 14 euros,
  • Roubaix – 1,2 % à 13,70 euros.

Quelle surface pour un loyer de 631 euros ?

En 2018, le loyer moyen s’est élevé à 631 euros selon l’observatoire. En tenant compte des montants de loyer par mètre carré qui ressortent de la cartographie Clameur, il est possible de louer, avec un loyer de 631 euros :

  • 23,70 m² à Neuilly-sur-Seine, soit un grand T1,
  • 30,80 m² à Versailles, soit un T1 bis,
  • 45 m² à Montpellier, soit un T2,
  • 66,50 m² à Laval, soit un beau T3,
  • 71 m² à Cherbourg-en-Cotentin, soit un T4,
  • 98,50 m² à Landivisiau, soit un T6.

Pour en savoir plus sur la taille d’un appartement selon la ville, pour 631 €

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